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Repérez vous dans Dumbéa
Communiqué
3 décembre 2024
Communiqué
‼️📢 Fermeture exceptionnelle de la régie des recettes de Dumbéa, ce vendredi 6 décembre. Cliquez pour plus d'informations.
La Ville de Dumbéa a déployé un parcours artistique, dénommé Dumbé’Art, situé dans l’espace public, donc accessible à tous.
Dumbé’Art est composé de plus d’une vingtaine d’œuvres, fresques et sculptures. Le parcours s’étend de l’avenue Antoine-Becquerel jusqu’à Dumbéa centre, en empruntant le parcours Serge Agathe-Nerine, le Big Up Spot, le centre aquatique régional de Dumbéa et la médiathèque.
Cette fresque évoque la thématique du réchauffement climatique qui est devenu un vrai problème d’aujourd’hui, pas de demain. C’est un reportage sur Bornéo qui a inspiré Kuby, une île, en face de Java, qui est en train de sombrer et provoque un déplacement des populations. « Le message, c’est : “faites attention parce que si un jour je lève une grosse vague, vous ferez moins les malins” », résume Kuby.
La fresque est articulée autour du phare Amédée avec un paysage marin du côté gauche et aérien du côté droit. Le message de l’Océan est contenu dans une petite bouteille, chahutée par les vagues. Cette thématique est l'une des préoccupations actuelles de Kuby. « Il faut faire attention à notre nature et ne pas scier la branche sur laquelle on est assis », insiste-t-il. L’artiste s’est particulièrement investi dans cette fresque monumentale qui s’étire sur 100 mètres carrés. C’était la première fois qu’il avait le loisir de travailler seul sur une surface aussi grande.
Téléchargez la fiche d'information sur Kuby et son œuvre.
Gabrielle Ambrym avait envie de proposer une œuvre joyeuse. Elle s’est inspirée de La Danse de Matisse. On y retrouve l’idée du rapport au corps, l’un de ses thèmes de prédilection. Cette œuvre qu’elle a découverte dans un livre à la maison a marqué son enfance.
Cette fresque était pour elle l’occasion de revenir à ses premières influences, les œuvres de Matisse et le travail de Michoutouchkine et Pilioko, qui, pour elle, collent parfaitement avec la Ville de Dumbéa où la danse occupe une place importante.
« La Danse de Matisse, c’est une ode à la joie, à la vie, à la libération des corps », explique Gabrielle Ambrym.
Sa fresque représente sept corps en mouvement illustrant les différentes danses pratiquées sur le territoire comme le hip-hop, la danse classique, traditionnelle… Les personnages sont un peu plus grands que nature pour donner un sentiment imposant mais aussi pour permettre d’être vus rapidement et de manière globale, en particulier pour les spectateurs plus pressés au volant de leurs voitures. La palette de couleurs de l’artiste a été volontairement restreinte, bleu, terracotta, blanc et noir, pour gagner en efficacité graphique. L’œuvre est un clin d’œil à la multiculturalité de la commune et un appel à se réapproprier sa culture afin qu’elle soit source de fierté.
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Cette fresque est une commande de la Ville de Dumbéa dans le cadre d’un chantier de socialisation. Elle a associé le duo des Mains baladeuses, Virginie Purple et Guiz, à Franck Ekstrem pour ses calligraphies ainsi que des jeunes de la commune qui ont souhaité participer à la création de cette œuvre. Une collaboration qui a nécessité certaines adaptations de la part des artistes pour permettre à chacun d’y mettre sa patte. La fresque est composée de trois panneaux qui reprennent des allégories, symboles de la citoyenneté. Le sens des motifs est de dire que les Calédoniens sont d’abord citoyens de la Nouvelle-Calédonie. Mais ils sont aussi des citoyens français ainsi que des citoyens européens.
Les artistes ont choisi de représenter une femme, comme souvent dans leurs créations, pour illustrer le lien entre toutes ces citoyennetés. On retrouve l’idée des devises calédonienne - Terre de parole, Terre de partage – française – Liberté, égalité, fraternité – et européenne – Unis dans la diversité. Autant de valeurs universelles partagées par tous.
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L’Arbre du voyageur est une évocation du contexte mondial. Le petit colibri qui figure sur la fresque symbolise la petite pierre que souhaite apporter le collectif à la paix. Les trois artistes du collectif ont été particulièrement touchés par la guerre au Proche-Orient entre Israël et le Hamas. L’œuvre reprend des motifs représentant la végétation que l’on peut retrouver sur la commune de Dumbéa en écho à cette situation, un appel à arrêter de se détruire les uns et les autres. Le message porté par l’Arbre du voyageur est un message de paix, du vivre ensemble. La réalisation de cette fresque a suscité beaucoup d’échanges au sein du collectif qui a littéralement pleuré devant le mur.
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Cette fresque réalisée par Jé Art, en collaboration avec des jeunes en insertion suivis les services de la Ville de Dumbéa, est un hommage à l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et son engagement dans la Seconde Guerre mondiale. L’objectif de cette œuvre est de mettre à l’honneur ces deux figures féminines calédoniennes qui ont rejoint la France libre, à la suite de l’Appel du Général de Gaulle. L’artiste a représenté Raymonde Rolly (1917-1988) et Raymonde Jore (1917-1995), deux femmes aux parcours exceptionnels qui, après un passage à Londres, ont apporté leur contribution, dans plusieurs pays d’Afrique, à la victoire des alliés contre le nazisme.
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La fresque du collectif GB représente ce qu’est la commune de Dumbéa à ses yeux : un espace urbain où s’épanouit la culture, entouré de nature, « de petits coins de rivière, un peu mystiques ». Comme dans beaucoup d’œuvres du collectif, on retrouve cette idée de casser les murs en ramenant la nature dans la ville, comme un appel à ne pas trop urbaniser. Pour GB, Dumbéa est aussi un symbole du métissage, des communautés et des cultures.
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Cette deuxième fresque de Libre comme l’Art évoque les thématiques de l’écologie, de la terre. C’est un petit clin d’œil à la vie calédonienne, ces petits moments où les enfants chipent des mangues quand l’été arrive. Une scène que l’on peut facilement voir sur la commune de Dumbéa. L’idée est aussi de sensibiliser les gens au respect de la nature en ramenant la forêt dans la rue. La fresque offre aussi la vision monumentale d’une orchidée pour attirer l’œil des passants et l’amener à rentrer dans la fresque et à se poser des questions.
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L’idée de cette fresque, réalisée avec l’artiste Franck Ekstrem, était de ramener de la nature au milieu du béton de l’avenue Becquerel qui est bordée de grands murs de béton. Les arches de la fresque sont autant de portes ouvertes vers les jardins des cours intérieures.
L’idée est qu’un jardin, même tout petit, est une porte vers le paradis. On y retrouve les motifs fleuris chers à Virigine Purple ainsi que les arches qu’elle utilise régulièrement comme des fenêtres pour donner à voir au-delà de la rue. Franck Ekstrem a réalisé les calligraphies qui habillent la fresque et renforcent sa dimension spirituelle.
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L’idée des artistes Jé Art et Guiz était que chaque citoyen puisse se retrouver dans cette fresque réalisée à quatre mains. Elle évoque le rapport entre l’humain et l’animal et le lien à la spiritualité. « C’était aussi l’occasion de combiner tout ce que j’aime, faire des portraits de femmes et des représentations de jaguar », explique Jérémy, l’un des deux auteurs de l’œuvre. Pour composer cette fresque, Jé Art a récupéré des éléments du pochoiriste Guiz, l’un des membres du collectif les Mains baladeuses, évoquant la dimension spirituelle.
Jé Art a eu recours au logiciel Canva pour réaliser le montage. Les couleurs dominantes de la fresque rappellent la nature et la montagne. Un lézard est tourné vers le jaguar, deux éléments qui symbolisent la tolérance et l’équilibre entre le plus faible et le plus fort.
Dans la profondeur du regard du personnage féminin, on peut y voir la sagesse et la beauté féminine. Plus généralement, il se dégage un sentiment de spiritualité illustré par la jeune femme en train de prier qui fait écho aux rosaces et aux autres éléments réalisés au pochoir.
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Cette fresque, réalisée par les Couleurs du pays en partenariat avec le graffeur polynésien surnommé Ravage, dans le cadre du jumelage de la Ville de Dumbéa avec Punaauia, vise à illustrer la vie des deux communes. On y retrouve des éléments propres à chacune comme l’orange qui est une tradition de la ville tahitienne et fait chaque année l’objet de concours de porteurs. Un portrait d’une ancienne Miss Tahiti recouvre également une partie de la façade. Côté Dumbéa, les graffeurs des Couleurs du pays ont souhaité faire un clin d’œil tout particulier au requin bouledogue, un animal totem très important de la culture kanak, en particulier pour les clans de la mer. Un requin qui a la capacité de nager en eau douce et que l’on retrouve dans la Dumbéa. On y retrouve également les palétuviers de la baie de Koutio qui borde le Médipôle. Cette fresque illustre également les échanges entre les deux peuples du Pacifique qui entretiennent des liens très anciens et qui se perpétuent aujourd’hui.
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La fresque d’Alejandra Rink Ramirez utilise une palette de couleurs assez large et très vive. Un choix qui révèle l’un des traits de caractère de l’artiste et qui correspond à son souhait de réaliser une œuvre « joyeuse, fraîche », à l’image de la dynamique de la ville que l’artiste juge « intéressante et riche » et qui se manifeste notamment au travers du street art.
Éclats de Dumbéa représente sa vision de Dumbéa où il y a « beaucoup d’innovations, d’événements culturels » et prend la forme de motifs colorés, de personnages qui se mêlent dans un ensemble représentant des éclats de vies et de partages. On y retrouve la jeunesse et l’idée de mixité culturelle qui existent dans la commune et qui s’expriment notamment au Big Up Spot. C’est ce melting pot de générations, de cultures ou encore de musiques que l’on retrouve dans les motifs de cette fresque à l’univers graphique très identifiable d’Alejandra Rink Ramirez. Elle tenait tout particulièrement à participer au projet de parcours artistique proposé par la Ville de Dumbéa, une initiative qui permet « une synergie entre les artistes et avec les habitants. De mon point de vue d'architecte, la ville est un lieu d’expérimentation ».
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Pour cette troisième fresque du parcours artistique de Dumbéa, le collectif Libre comme l’Art s’est inspiré du chapiteau régulièrement accueilli sur la commune. Symétrique, elle présente en son centre un personnage principal, entouré de visages puis d’animaux.
Cette fresque se veut totémique, pleine de clins d’œil aux différentes cultures présentes sur Dumbéa ainsi qu’aux différentes formes d’arts qui y sont pratiquées.
Le mélange d’animaux et de végétaux vise à donner un côté mystique à cette œuvre. C’est également une référence aux médecines chamaniques et traditionnelles, comme la médecine kanak mais que l’on retrouve dans de nombreuses cultures.
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Il s’agit de la première fresque réalisée sur l’avenue Becquerel. Elle souligne l’importance de protéger l’environnement et en particulier ces petits êtres vivants par la taille mais immenses par les services écologiques qu’ils rendent. Une importance qui se matérialise avec la taille monumentale de l’abeille. Cette fresque a été réalisée à six mains, celles de Virginie Purple et de Guiz, qui forment le duo des Mains baladeuses, accompagné de Jé Art. À l’origine, la fresque avait pris le nom de No bee, no me, mais francophonie oblige, elle a été rebaptisée Sans elle, sans moi. Cette fresque a été un challenge pour les artistes compte tenu de la grande taille du mur, notamment pour la réalisation des parties au pochoir.
Téléchargez la fiche d'information sur Virginie Purple et ses œuvres et sur Guiz Poch'Art et Jé Art.
Deux fresques ont été réalisées par Virginie Purple au Centre aquatique régional de Dumbéa à l’initiative du service de prévention, d’insertion et de la citoyenneté, également en charge de la condition féminine. L’idée des deux fresques étaient de rendre hommage aux Naïades et nageuses artistiques mais plus généralement aux nageuses. Une création qui a fait l’objet de discussions entre l’artiste et la capitaine de l’équipe des Naïades de Dumbéa. Une grande fresque borde le grand bassin de la piscine et une autre, plus petite (photocall), dans l’entrée a vocation à servir de fond pour des photographies.
Téléchargez la fiche d'information sur Virginie Purple et ses œuvres.
Le Big Up Spot est un lieu de création d’œuvres éphémères qui sont vouées à être remplacées mais aussi de réalisations destinées à rester. C’est le cas des fresques que l’on peut trouver sur le côté du bâtiment principal, comme Ailes communautaires, fruit du travail du graffeur polynésien Ravage, venu à Dumbéa en 2023, dans le cadre du jumelage avec la ville de Punaauia. D’autres « ailes » aux motifs plus calédoniens, comme des totems, ont également été peintes par l’artiste Seky.
À l’arrière du bâtiment, les visiteurs peuvent apprécier des fresques réalisées lors du Big Up Day de 2021 par les street-artistes Guiz, Sebo, Zyon, Kuby ou encore Sham, auteur du lettrage « Big Up Day ».
De l’autre côté, sur la façade, on peut encore voir une partie du résultat la résidence 2022 en Arts visuels du Studio 56, associant l’écrivain Stéphane Camille et les plasticiennes Virginie Purple et Alejandra Rink Ramirez.
Le bloc sanitaire a pour sa part été recouvert sur toutes ses faces par l’univers très coloré de Marion Dionnet et les pochoirs de Guiz.
On peut enfin voir les magnifiques sculptures de Mathieu Tardy, réalisées dans le cadre de la dernière résidence de création en milieu urbain, en 2023, representant, dans de la pierre bleue, une roussette, une carpe et un gecko.
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Mathieu Tardy a réalisé trois sculptures installées dans le parc de Koutio, sur le parcours Serge Agathe-Nerine, non loin du skate-park. Ce travail est le fruit d’une résidence du Studio 56 au cours de l’année 2023.
Les œuvres ont vocation à mettre en valeur les animaux endémiques de la Nouvelle-Calédonie qu’elles représentent. On y retrouve la roussette, le gecko géant à crête ainsi que la carpe à queue rouge. L’idée de Mathieu Tardy est de représenter la fragilité de l’animal dans la dureté de la matière, la plus dure qui soit en l’occurrence.
Mathieu a utilisé la pierre bleue de la carrière de Nouré. Un matériau très dur que l’on trouve dans toute la Calédonie ainsi qu’à Dumbéa. « Si on creusait dans le parc, on tomberait sur de la pierre bleue. Il y en a partout », assure le sculpteur.
Téléchargez la fiche d'information sur Mathieu Tardy et ses œuvres.
L’identité de la médiathèque de Dumbéa s’est construite autour du manga. Et il n’y a même pas besoin d’y être entré pour le savoir. Les nombreuses fresques réalisées sur la façade donnent à voir ce qui représente une part importante de ce qu’est la médiathèque de Dumbéa.
Toutes ces fresques ont été réalisées lors des différentes éditions de l’événement Go Manga, mis en place en 2018. Un rendez-vous qui n’a cessé d’évoluer et qui est toujours plus populaire. Lors de l’édition 2023, près de 5 000 personnes se sont pressées à la médiathèque pour assister aux nombreuses animations proposées. Ce festival s’inscrit dans l’engagement de la Ville en faveur des cultures urbaines.
La première fresque, peut-être la plus identifiable, a été réalisée en 2018 par Shok, un artiste bien connu des Dumbéens. Elle représente une petite fille avec un livre en arrière-plan. Elle se situe à l’entrée de la médiathèque.
En 2019, la médiathèque a une nouvelle fois fait appel à Shok pour réaliser une grande fresque, sur la droite de la façade du bâtiment. On y retrouve pêle-mêle les personnages de différents mangas et animés comme Luffy de One piece, des Pokemons, certains des personnages des œuvres de Hayao Miyazaki ou encore des personnages de comics et en particulier Dead pool.
L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire de la Covid-19. La thématique prévue autour des comics n’a donc pas pu être réalisée. L’année suivante a été l’occasion de revenir aux mangas avec la représentation de personnages de Sailor Moon, des Chevaliers du Zodiac ou encore de Naruto. Une fresque réalisée par le collectif Couleurs du pays mais qui devrait être recouverte dans le cadre du réaménagement de la médiathèque qui s’apprête à accueillir le musée numérique, la Micro-Folie Dumbéa.
C’est de l’autre côté de la façade que le travail s’est poursuivi, en 2022, avec un retour de Shok. Sa fresque est toutefois destinée à être recouverte pour compléter la fresque réalisée en 2023 par Jé Art. Les célèbres méchants de l’organisation criminelle Akatsuki sont amenés à être accompagnés de Naruto, l’indétrônable héros adulé par une grande partie des amateurs de mangas.
Téléchargez la fiche d'information sur les œuvres de la médiathèque de Dumbéa.
La fresque qui figure sur l’une des façades du cinéma mk2 a été imaginée comme un hommage au maître japonais de l’animé, Hayao Miyazaki. L’artiste Fany Edwin y a collaboré en y apportant une touche calédonienne symbolisée par une mamie kanak travaillant au champ ainsi qu’une femme enceinte. Cette fresque reprend les grands succès du célèbre mangaka tels que Le voyage de Chihiro ou encore Princesse Mononoké. On y retrouve les arches, chères à Virigine Purple, qui donnent à voir à l’intérieur du cinéma, sorte de temple qui permet de voyager dans différents mondes. On retrouve les grandes thématiques de Miyazaki que sont les femmes et l’environnement, également importantes dans le travail de Virginie Purple et Fany Edwin.
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Ce travail réalisé dans le cadre d’un chantier d’embellissement de la Ville de Dumbéa est le fruit d’un partenariat entre le service de prévention, d’insertion et de la citoyenneté, la SIC, propriétaire du mur de la résidence Alcyone, du mk2, du collectif Couleurs du pays ainsi que des artistes Valentin Béchade et Valérie Newland. Le lettrage reprend le nom de la commune, entouré d’un portrait monumental d’une mamie et de poissons du lagon.
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Cette fresque réalisée par les Couleurs du pays et l’artiste polynésien Ravage dans le cadre d’un chantier de socialisation de la Ville de Dumbéa, en partenariat avec la SIC, évoque la mémoire des 126 disparus de La Monique, nom du caboteur qui a quitté pour la dernière fois le port de Tadine, à Maré, en 1953. Des jeunes suivis par la Croix-Rouge ont également participé au projet. Une collaboration qu’apprécie tout particulièrement le crew et qui s’inscrit pleinement dans sa philosophie de partager avec les plus jeunes. Les artistes ont souhaité représenter l’idée de la reconstruction après cette tragédie où de nombreuses questions demeurent encore aujourd’hui sans réponse. Cette idée est notamment symbolisée au travers du lâcher de colombes et du bateau dans les nuages. La partie marine, quant à elle, montre la « puissance sage » de l’océan « que l’on ne peut pas contrôler ».
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Marion Dionnet s’amuse de la taille de sa création en la présentant comme « le serpent le plus long du monde ». Il faut dire que le mur de l’école des Orangers fait 47 mètres. L’artiste explique qu’il n’y a pas forcément de message, plutôt un « ressenti ». Ce serpent est un symbole que l’on retrouve dans de très nombreux contes, légendes et mythes fondateurs. C’est le cas du tricot rayé mais aussi du serpent arc-en-ciel de nos voisins aborigènes. Marion Dionnet voit ce serpent comme le serpent du savoir que chacun peut s’approprier et se servir de support pour inventer des histoires. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les près de 150 enfants de l’école qui ont travaillé sur la fresque avec l’artiste.
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